Mgr Hervé Giraud : « L’Eglise doit habiter les médias sociaux ! »

Evêque de Soissons depuis début 2008, Monseigneur Hervé Giraud est aussi le premier évêque français à avoir pleinement investi les médias sociaux pour amplifier la parole de l’Eglise catholique et toucher de nouveaux publics. Il m’a accordé un entretien absolument passionnant dans son bureau de l’évêché de la ville pour évoquer sa pratique du 2.0, sa vision de la foi sur les réseaux sociaux et les opportunités qui s’offrent à l’Eglise pour sortir de l’entre-soi et être à l’écoute du monde. Le numérique peut aussi être spirituel !

A première vue, l’idée de mêler religion et réseaux sociaux peut encore apparaître comme iconoclaste. En décembre 2012, la création du compte Twitter de Benoît XVI (@Pontifex) n’avait d’ailleurs pas été sans susciter des crispations et des craintes au sein de la hiérarchie catholique. Nombre d’ecclésiastiques redoutaient les commentaires agressifs, les blagues scabreuses ou les amalgames avec une récente actualité vaticane pas toujours limpide. Réactivé avec l’élection du Pape François, le compte Twitter qui se décline en 9 versions linguistiques rassemble aujourd’hui 4 millions de followers et enregistre près de 200 000 nouveaux abonnés par jour (1).

Une opportunité communicante et communiante ?

Mgr Giraud, 1er « tweet-évêque » et déjà 4000 followers

Cet afflux de twittos constitue la preuve indéniable qu’il existe un authentique espace pour l’expression de la pensée religieuse sur le 2.0. Dans le magazine professionnel Stratégies, Cyrille Arcamone, fondateur et directeur associé de l’agence de communication Maarc, estime d’ailleurs que l’Eglise dispose d’une force de frappe conséquente qu’elle pourrait mieux capitaliser sur les réseaux sociaux (2) : « Aujourd’hui, l’Eglise est un véritable objet communicant. Elle compte 400 000 prêtres dans le monde qui prêchent tous les jours, contrôle des médias : une puissance sans précédent pas toujours bien exploitée alors que parallèlement, il s’agirait de faire évoluer l’institution vers une plus grande transparence ».

S’il est un homme d’Eglise qui a su précisément saisir la balle au bond, c’est bien Monseigneur Hervé Giraud. D’emblée, l’univers de l’interaction numérique lui est apparu comme une extension de son Ministère d’évêque. A cet égard, il cite le précédent pape Benoît XVI (3) : « L’environnement numérique n’est pas un monde parallèle ou purement virtuel mais fait partie de la réalité quotidienne de nombreuses personnes, en particulier des plus jeunes ». Pour Mgr Giraud, il est donc peu pertinent de scinder le monde physique et le monde digital dans la diffusion du message de l’Eglise.

Pourtant, la première expérience de Mgr Giraud avec la galaxie mouvante du 2.0 aurait pu tourner court. En 2010, un internaute ouvre une page Facebook plutôt licencieuse et sarcastique intitulée « Courir nu dans une église en poursuivant l’évêque ». Pour illustrer cette initiative au goût plutôt douteux qui rassemblera tout de même jusqu’à près de 24 000 fans (4), l’impétrant détourne un portrait de Mgr Giraud qui se retrouve ainsi  au milieu d’un flot de commentaires injurieux et salaces. Ce dernier enclenche alors une procédure judiciaire auprès de la célèbre plateforme de Mark Zuckerberg qui aboutit à la fermeture de la page. Quelques mois plus tard et absolument pas refroidi par cette anecdote graveleuse, Mgr Giraud diffuse son premier tweet. Pour le blog du Communicant 2.0, il raconte la suite et sa compréhension des médias sociaux et de la conversation de l’Eglise.

Aujourd’hui, vous êtes sur le point de franchir la barre des 4000 followers sur votre compte Twitter grâce à vos « tweetomélies » qui sont même devenues un hashtag de référence. Pourquoi avez-vous tenu à persister dans l’aventure des réseaux sociaux et comment procédez-vous au quotidien ?

Une tweetomélie par jour

Mgr Giraud : Lorsque j’ai fait part de mon intention d’ouvrir un compte sur Twitter, je me souviens encore des yeux écarquillés et un brin dubitatifs de mes homologues religieux ! Pour eux, l’épisode Facebook ne m’avait pas assez vacciné. J’allais à nouveau m’empêtrer dans la vulgarité qui circule sur Internet !

Pour moi, communiquer sur Twitter fait partie intégrante de mon ministère d’évêque. Si l’on prend le temps d’avancer pas à pas, d’apprivoiser les codes, d’écouter et de partager, il n’y a aucune raison d’avoir peur et de se replier frileusement sur soi.

En fait, j’avais déjà l’habitude de publier de brèves homélies sur le site du diocèse. Lors d’une rencontre avec des webmasters catholiques, l’un d’entre eux m’a dit que mes petits textes évangéliques se marieraient bien avec les 140 caractères que requiert Twitter. Cela m’a d’abord intrigué puis très vite, j’ai trouvé l’idée superbe. Le 27 janvier 2011, je diffusais mon premier tweet et créais même un mot spécifique pour la circonstance : la « tweetomélie ». C’est d’ailleurs devenu désormais un hashtag de référence pour qui veut retrouver mes messages !

En revanche, je me suis astreint à être constant et régulier dans mes tweets. Je m’efforce de puiser dans les Evangiles, une parole positive de vie qui peut être parfois en résonnance avec l’actualité du monde. Ensuite, je travaille au choix précis des mots, à la concision sans affadir le sens que je souhaite partager. Et surtout, je pense aux récepteurs. Pour cela, j’ai un truc imparable. Si mes neveux de 29 et 8 ans ne comprennent pas, alors je recommence !

Depuis que vous tweetez, avez-vous une idée précise de votre audience ? Qu’en retirez-vous en termes de contacts et d’échanges ?

Le dialogue perdure au-delà des tweets

Mgr Giraud : Lorsque j’ai démarré mon profil Twitter, je ne me suis pas fixé de cibles particulières. Pour moi, il s’agissait de s’adresser à toutes et tous, chrétiens ou pas, croyants ou pas, quel que soit l’âge, la condition et l’origine. Aujourd’hui, mes abonnés sont globalement le reflet d’une grande diversité. On trouve des jeunes, des plus âgés mais aussi des élus politiques, des geeks, des journalistes, notamment en provenance d’Italie et d’Espagne. De plus, mes abonnés proviennent de tous les continents. Des gens me suivent ainsi depuis le Venezuela, le Brésil, l’Afrique, le Japon, etc.

A l’heure actuelle, je dispose de près de 770 tweetomélies et j’ai maintenant l’idée d’en faire un petit livre où celles-ci seraient classées selon l’ordre des évangiles. J’ai beaucoup de demandes de personnes qui aimeraient disposer d’un petit recueil qu’ils consulteraient à leurs heures libres pour méditer. J’attends maintenant des réponses de quatre éditeurs et dans l’immédiat, j’ai déjà fait imprimer quelques exemplaires via Lulu.com.

Les réactions sont en tout cas très encourageantes. Certains abonnés m’écrivent en DM sur Twitter de très jolies paroles comme « merci pour ces petits pains quotidiens », « ces miettes d’Evangile ». Un autre me dit que désormais, « il lit la parole de Dieu de plus près ». J’ai même un journaliste de France 2 qui m’a écrit que « cette lecture l’apaisait ». Toutefois, je reçois aussi des réactions de non-croyants comme celui qui m’a confié « ne pas partager mes convictions mais trouver que mon message est universel et avec une portée en dehors du religieux ». Il m’arrive même de correspondre dans le temps avec quelques-uns aux parcours de vie fort éloignés de la religion catholique !

Pour moi, c’est ainsi que je souhaite habiter les médias sociaux et d’être questionné comme évêque. Le pape Paul VI a écrit ceci (5) : « L’Eglise se sentirait coupable devant son Seigneur si elle ne mettait pas en œuvre ces puissants moyens que l’intelligence humaine rend chaque jour plus perfectionnés. C’est par eux qu’elle proclame sur les toits le message dont elle est dépositaire ». Je souscris pleinement à cette vision. D’ailleurs, j’ai même participé à des « Entretweets » qui sont des « chats » en temps réel avec des élèves d’écoles catholiques. Tout cela est en quelque sorte une extension spirituelle de mon diocèse !

Les médias sociaux sont désormais ancrés dans le quotidien de tous, y compris les fidèles de l’Eglise catholique. Selon vous, quels sont les enjeux majeurs liés au Web 2.0 que l’Eglise doit impérativement relever et pourquoi ?

Des progrès incontestables dans les médias sociaux avec notamment @Pontifex

Mgr Giraud : Notre nouveau Pape l’a énoncé très clairement dans sa première allocution officielle : « L’Eglise doit sortir ». Autrement dit, nous ne devons pas nous replier sur nous-mêmes et en devenant une « Eglise autoréférentielle ». Notre rôle est aussi d’être à l’écoute des autres et du monde. L’Eglise ne l’a probablement pas assez dit ces derniers temps et les médias sociaux peuvent largement concourir à ce dessein évangélique. Mais à une condition essentielle : la réciprocité sinon le dialogue devient impossible. J’aime l’expression de Paul VI qui disait que « L’Eglise se fait conversation ».

Lors d’une rencontre que j’ai eue récemment avec des évêques polonais au sujet notamment des outils numériques, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité d’utiliser les réseaux mais aussi de les habiter. Les réseaux ont une logique que la foi peut et doit rejoindre. Benoît XVI avait déclaré dès 2010 (6) qu’ « aucune route en effet ne peut et ne doit être fermée à qui, au nom du Christ ressuscité, s’engage à se faire toujours plus proche de l’homme ».

Il faut encore convaincre certains ecclésiastiques de l’intérêt des médias sociaux

Ceci étant dit, l’Eglise a encore des progrès à accomplir dans cette démarche. On ne peut nier qu’il subsiste au sein de la hiérarchie catholique des résistances, des réticences ou des difficultés à appréhender ce nouvel univers numérique si spécifique mais tellement incontournable.

Cela avance doucement mais dans le bon sens. Dans l’équipe de communication sociale du Vatican, 5 personnes s’occupent à plein temps des pages Facebook. Au total, 21 personnes travaillent pour les médias sociaux à destination du monde entier. Ce n’est pas si mal même si la tâche est immense !

De mon côté, je m’efforce également d’apporter mon expérience  à Mgr Claudio-Maria Celli et Mgr Paul Tighe qui sont à Rome très impliqués dans les questions numériques. J’ai vivement souhaité le lancement du fil @Pontifex et défendu l’idée d’apporter ainsi une goutte spirituelle à travers ces canaux. Je suis raisonnablement optimiste sur notre capacité à faire de mieux en mieux. Par exemple, nous devrions accroître l’interactivité des tweets en insérant des liens vidéos et photos, en repérant les tweets les plus intéressants et en y répondant, en recourant plus fréquemment au hashtag pour créer de vrais fils de discussion. La réorganisation actuellement en cours au sein de la Curie peut nous aider à progresser dans cette voie.

En France, quelles sont les initiatives menées au sein de l’institution catholique qui justement vous semblent aller vers une conversation sur les réseaux sociaux ?

Pèlerin magazine a lancé en 2012 un prix du meilleur blog catho

Mgr Giraud : La tendance de fond est très positive. La communauté catholique est véritablement mobilisée à tous les niveaux. La plupart des diocèses et congrégations religieuses disposent de sites Internet. Lesquels sont dans une grande majorité regroupés via le portail Catholique.fr qui fédère environ 800 sites. Ensuite, nous avons des médias très actifs comme le réseau radio RCF, celui de la COFRAC, la chaîne catholique KTO, les journaux comme La Croix, Témoignage Chrétien, etc qui tous déclinent des contenus sur Internet.

Mais ce qui me frappe le plus est la quantité croissante de prêtres, de fidèles, de paroissiens qui s’emparent également des réseaux sociaux pour partager, réfléchir et porter la voix catholique. A cet égard, Facebook est abondamment utilisé. D’autres vont encore plus loin avec des blogs régulièrement nourris de contenus vraiment valables. En France, les blogueurs catholiques sont très actifs et impliqués dans le dialogue sur Internet. Il faut les soutenir.

Il existe enfin un ambitieux projet que mène la Conférence des Evêques de France et auquel je contribue : la création d’un site catholique francophone sur Jésus. Nous avons en effet constaté que paradoxalement, on trouve peu de sites bien référencés sur Google traitant de Jésus sous le prisme catholique. Notre but est donc de remédier à cette absence et d’offrir prochainement un site réellement interactif.

Je voudrais aussi mentionner les applis qui ont été développées pour les smartphones et les tablettes. Le service le plus apprécié et le plus connue s’appelle « MessesInfo ». Il existe depuis 2001 mais ne cesse de s’enrichir au fil des ans. L’idée serait de l’intégrer encore plus dans les événements de l’Eglise et ses paroisses, en indiquant par exemple des expositions, des conférences et des repas à partager en plus des horaires des messes.

Quelles attentes récurrentes observez-vous chez vos ouailles en matière de communication via les réseaux sociaux ?

Les médias suivent particulièrement Mgr Giraud

Mgr Giraud : Lorsque je suis arrivé à Soissons, je dois reconnaître qu’Internet ne constituait pas vraiment une attente importante. Ici, les pratiques Web sont un peu moins développées qu’à Paris par exemple ou dans de plus grandes villes où les infrastructures de télécommunications sont denses. Néanmoins, avec le temps, je constate que l’intérêt s’est vraiment développé. Un signe ne trompe pas. L’audience du site du diocèse de Soissons est passée de 7000 visiteurs mensuels à mon arrivée à plus de 50 000 visiteurs. De plus, les gens de la région sont très fiers qu’on parle de leur ville et que leur évêque attire l’attention et s’ouvre à des moyens de communication modernes.

En revanche, j’ai vite remarqué l’accueil enthousiaste des blogueurs, twittos et autres internautes engagés dans le Web 2.0. Beaucoup m’ont clairement encouragé d’une façon ou d’une autre à tel point qu’il s’en est même trouvé un pour me dire que j’étais en quelque sorte devenu « l’aumônier des internautes » ! Cela incite à poursuivre et à trouver toujours de nouvelles tweetomélies pertinentes et riches de sens.

Enfin, j’observe un usage auquel je m’attendais peut-être un peu moins : les sollicitations des journalistes ! On me pose beaucoup de questions pour des précisions relatives à l’actualité de l’Eglise. Par exemple, lors de la dernière élection pontificale, une journaliste du Parisien m’a contacté pour savoir en quelle langue échangeaient les cardinaux pendant leurs délibérations ! Du coup, j’en ai profité quelque temps plus tard pour expliquer que le nouveau souverain Pontife s’appelait François et non pas François 1er comme beaucoup de médias avaient initialement tendance à dire !

Lors du conclave visant à désigner le successeur de Benoît XVI, le Vatican a strictement interdit aux cardinaux l’usage de tout réseau social afin de préserver le secret intégral autour du vote. L’excommunication était même brandie pour les potentiels contrevenants. N’est-ce pas une approche un peu obsolète et décalée dans un monde où tout se sait en une fraction de secondes ?

En conclave, on ne tweete pas !

Mgr Giraud : Absolument pas. Dans notre société, nous sommes submergés, saturés de paroles en permanence à propos de tout et son contraire. Nous avons une propension à être systématiquement dans la réaction plutôt que la réflexion. A cet égard, les médias classiques et sociaux n’ont fait qu’accentuer ce cycle étourdissant et parfois stérile.

En voulant garder le secret de l’isoloir, le conclave a voulu permettre à l’Esprit de s’exprimer en dehors de tous les sondages, rumeurs, spéculations. Pendant 36 heures, les membres du conclave ont pu ainsi former leur pensée dans le silence et la prise de recul. Cela me semble essentiel de pouvoir s’accorder ces parenthèses. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on néglige le monde. L’Eglise est dans le temps mais s’accorde aussi son temps intérieur pour répondre au fort enjeu qu’était la désignation du nouveau Pape.

Finissons avec une question de pure imagination. Si Jésus avait eu l’opportunité de manier les réseaux sociaux, pensez-vous qu’il en aurait fait siens pour diffuser sa parole ?

Jésus aurait-il été un fervent twittos ?!

Mgr Giraud : Ma réponse est évidemment oui ! Pour révéler l’amour de Dieu, Jésus recourait aux images de son temps comme le blé, la vigne, le sel, le pain. Aujourd’hui, nul doute qu’il aurait adopté les moyens numériques pour accomplir sa mission évangélique. Quels qu’ils soient, les moyens de communication visent surtout la communion. A cet égard, il s’agit pour l’Eglise en France, de penser la foi à l’époque du Net. Nous essayons de comprendre le sens des réseaux sociaux dans le dessein de Dieu et pour l’avenir de l’humanité. Nous sommes appelés à proposer une lecture théologique d’Internet et à faire comprendre la véritable potentialité de cet univers.

Il ne faut surtout pas réduire Internet à un milieu forcément hostile et uniquement fait de commentaires acerbes. Comme je l’avais déjà déclaré dans une interview (7), « il ne s’agit pas de matraquer la parole de Dieu mais plutôt de proposer d’y goûter jour après jour à des personnes qui n’ont souvent même pas trois minutes pour lire une homélie ou un commentaire de la Bible ». Nous devons habiter les médias sociaux !

Je tiens à remercier très chaleureusement Monseigneur Hervé Giraud pour le temps qu’il m’a accordé dans son bel évêché de Soissons et les paroles inspirantes échangées

Sources

(1) – « Les comptes Twitter du pape gagnent 200 000 followers par jour » – Francetvinfo.fr – 19 mars 2013
(2) – Delphine Le Goff – « L’Eglise, objet communicant ? » – Stratégies – 22 mars 2013
(3) – Mgr Hervé Giraud – Communication à l’Assemblée des évêques de Pologne à Varsovie – 5 mars 2013
(4) – Aurélie Beaussart – « L’évêque menacé, Facebook condamné » – L’Union – 14 avril 2010
(5) – Mgr Hervé Giraud – Communication à l’Assemblée des évêques de Pologne à Varsovie – 5 mars 2013
(6) – Ibid.
(7) – Etienne Séguier – « Les tweetomélies de l’évêque Hervé Giraud » – Site du diocèse de Soissons

Lectures complémentaires

– Discours intégral de Mgr Hervé Giraud lors de l’Assemblée des évêques de Pologne à Varsovie – 5 mars 2013
Biographie officielle de Monseigneur Hervé Giraud
– « Du signe de croix à la foi 2.0 : les voies du Seigneur sont-elles numériques ? » Le Blog du Communicant 2.0 – 15 août 2011
– Voir la vidéo de Monseigneur Claudio-Maria Celli – « Evangéliser les médias sociaux » – KTO TV –



2 commentaires sur “Mgr Hervé Giraud : « L’Eglise doit habiter les médias sociaux ! »

    1. Olivier Cimelière  - 

      Bonjour ! Je ne peux malheureusement pas vous abonner à quoi que ce soit. Les méditations de Mgr Giraud sont disponibles sur Twitter. Toutefois, les meilleures d’entre elles vont sortir le 25 janvier sous forme de livre : http://picardie.france3.fr/2014/01/06/un-livre-sur-les-tweethomelies-de-monseigneur-giraud-eveque-de-soissons-388787.html

      Vous pourrez donc le trouver chez votre libraire favori ! Cordialement

Les commentaires sont clos.