L’information positive est-elle un fantasme inaccessible ou une voie éditoriale possible ?

Sondage après sondage, le public se plaint d’être assailli par un fatras médiatique de mauvaises nouvelles. Il accuse par ricochet la presse de céder trop facilement à l’attrait de la face sombre et sanguinolente de l’actualité. Faut-il donc y voir le signe que l’avènement d’une information plus positive et riante est sur le point de se concrétiser ? Pas aussi simple que ne le laissent supposer les récriminations des lecteurs, téléspectateurs et internautes.

Début décembre, une enquête d’opinion Harris Interactive – Zoom On établissait que 64% des Français reprochaient aux médias de ne pas faire assez de place à des informations positives. En début d’année, le baromètre TNS – La Croix avait similairement relevé que 61% des personnes sondées regrettaient la part prépondérante accordée aux mauvaises nouvelles par les journalistes. Pourtant, malgré çà et là des initiatives éditoriales cultivant le versant riant des news, ces dernières peinent à s’imposer. Cela signifie-t-il que la sinistrose du 20 heures est irrévocable ? Explications.

Quelle issue pour la sinistrose des news ?

JJ - Enquête exclusiveCrise financière, plans sociaux, magouilles politiciennes, agressions en tout genre, contaminations sanitaires, conflits armés, catastrophes naturelles, etc, rien n’est épargné au quidam qui se plante devant le petit écran du JT de 20 heures pour s’enquérir des nouvelles du monde. Ici, point (ou peu) d’information décryptée, ni de mise en perspective mais souvent un angle journalistique qui privilégie à fond le fracas des news, le choc brut et l’émotion cash. Exemple emblématique de cette tambouille anxiogène : « Enquête Exclusive » sur M6. Pour s’en convaincre, il suffit juste de jeter un œil par exemple aux sommaires des reportages diffusés et aux édifiants descriptifs sur le site Internet de l’émission. Quel que soit le point de chute du reportage, l’approche est implacablement centrée sur les magouilles, les dérives et les violations en tout genre du lieu visité. Nice, Hawaï, New York, Thaïlande, Cuba, Abidjan ou même les hauts plateaux tibétains sont tous traités sur le même schéma fait de violence, de trafic et d’hémoglobine à bon prix.

Le cas d’Enquête Exclusive n’est toutefois pas un cas isolé et atypique. Et c’est bien ce qui pose précisément problème. L’information est de moins en moins conçue pour éclairer les esprits citoyens mais plus pour attirer des lucioles consommatrices versatiles et avouons-le aussi, un brin faux-culs puisque les courbes d’audience d’Enquête Exclusive et autres succédanés ne souffrent d’aucune désaffection. Dans cette sinistrose ambiante, le journalisme contemporain donne chaque jour un peu plus l’impression d’éprouver d’incommensurables difficultés à trouver le bon curseur éditorial. Au risque de se cantonner dans un journalisme borgne dans lequel le monde est fait sans nuance possible de méchants puissants et de gentils innocents, de sublimes victimes et d’odieux coupables.

On aurait pu raisonnablement penser que la multiplication des canaux engendrerait une information plus complète et un reflet plus exhaustif des sensibilités diverses. Il n’en est rien comme le constate le sociologue et chercheur du CNRS, Dominique Wolton qui observe les médias depuis plus de trente ans (1) : « Plus d’information ne créé pas plus de diversités mais plutôt plus de rationalisation et de standardisation car la concurrence effrénée conduit paradoxalement à ce que tout le monde traite de la même chose, de la même manière au même moment. L’abondance n’est pas synonyme de vérité. La concurrence accentue le conformisme ».

Réinventer l’enseignement et la pratique du journalisme ?

JJ - EcoleLa corporation journalistique doit en premier lieu s’interroger sur son abusive propension à toujours privilégier la loi d’airain des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Loi qu’on enseigne systématiquement dans les écoles de journalisme et qu’on vénère dans les rédactions. Résultat : On parle plus rarement dans la presse, des entreprises qui abandonnent les délocalisations industrielles low cost pour revenir s’implanter en France. Il en existe pourtant de nombreuses qui régulièrement rapatrient des productions ou des services sur le territoire national et dynamisent des bassins d’emplois locaux. Pourtant, celles-ci font tout au mieux l’objet d’articles dans la presse spécialisée ou régionale mais quasiment jamais l’ouverture du journal de 20 heures ou la Une d’un grand quotidien. En revanche, dès qu’une entreprise ferme ses portes pour déménager ses installations et partir à l’étranger (et pour peu qu’un conflit violent essaime dans la foulée), les médias accourent dare-dare pour couvrir l’information et nourrir abondamment les gros titres.

Derrière ce traitement « deux poids, deux mesures », c’est tout un état d’esprit journalistique qui est intégralement à réformer. A commencer par les écoles de journalisme qui continuent de marteler à leurs étudiants qu’une information journalistique n’a de valeur éditoriale que si elle recèle des éléments conflictuels, sortant de la normalité et/ou faisant rupture avec la routine. Il n’est guère étonnant par conséquent que les nouvelles positives soient si souvent évacuées manu militari des colonnes des journaux. Pour Patrick Busquet, directeur fondateur de l’agence de presse Futuring Press (il fut aussi directeur général de Reporters d’Espoir, une association qui entend valoriser les bonnes nouvelles), cette pratique rédactionnelle constitue une perversion de l’essence journalistique (2) : « Le journalisme raconte le monde et le récit est créateur. Or les médias n’en racontent souvent qu’une partie, la plus négative, la plus dérisoire, la plus éphémère. Le journalisme peut aussi raconter les expériences, les audaces développées par des millions d’entre nous en réponse aux enjeux collectifs ».

Sortir de la dictature de l’info-live

JJ - oeil 20 heuresA force de butiner d’événement en événement au nom de « l’info live », la presse suscite et entretient le sentiment d’un monde bipolaire et alarmiste. Certes, on constate parfois des efforts louables pour s’extirper de ce flux incandescent. C’est le cas par exemple du JT de 20 heures de France 2 qui s’efforce régulièrement (notamment dans sa rubrique « L’œil du 20 heures ») de traiter un sujet plus déconnecté de l’actualité chaude en proposant un reportage sur le contexte donné puis illustré avec deux avis divergents. Mais l’idéologie du direct sensationnel continue de perdurer comme le souligne Dominique Wolton (3) : « Sauver l’information, c’est lutter contre l’idéologie du direct et revaloriser un autre rôle pour les journalistes. C’est réintroduire tout ce contre quoi l’information s’est construite mais qu’elle doit retrouver ; le temps et la lenteur ; les intermédiaires documentalistes et les journalistes ; le tri et la diffusion des connaissances validées ».

Autre sociologue averti du travail journalistique, Cyril Lemieux appuie son confrère et formule exactement la même remarque (4) : « La grande difficulté pour la presse, c’est de s’aménager des contretemps. Pourquoi les journalistes ne reviennent-ils pas sur des événements deux mois plus tard ? La gestion du temps, la possibilité d’aller à contre-courant de l’actualité, de faire de l’intempestif est nécessaire (…) Que cela devienne un espace journalistique à part entière ». Dans ce contexte, peut-on croire enfin à un salutaire électrochoc de la part de la profession ?

Et si les médias inversaient les mécanismes éditoriaux ?

JJ - BFMCe désir de plus-value éditoriale est louable. Il doit aider à s’affranchir de la vox populi pour tirer les consciences vers le haut plutôt que céder aux bas instincts et aux préjugés que le café du commerce réclame. Et si les médias inversaient leurs mécanismes éditoriaux pour qu’un autre journalisme s’éveille ? Par exemple en se réappropriant pleinement ce travail de boussole éditoriale et de filtre sémantique plutôt qu’être une chambre d’écho populiste et versatile où le scoop à tout prix, le buzz, le larmoyant et l’immédiat sont les uniques et dogmatiques critères de référence.

Contrairement aux idées reçues, les médias s’aventurent sur ce terrain éditorial. Y compris les plus vilipendés et suspectés de tropisme anxiogène comme BFM TV. Directeur de la rédaction de cette chaîne tout-info, Hervé Béroud tente de moduler (5) : « Dans la construction de nos journaux, on n’oublie pas de parler de ce qui va bien, même si ce n’est pas forcément le premier réflexe d’un journaliste ». Pour les fêtes de fin d’année, BFM TV prévoit même de traiter sujets « sur des associations qui font des choses bien (…) Plus on est dans un climat lourd, plus on cherche à parler de ce qui va bien » tient à souligner Hervé Béroud (6).

Pas de lunettes roses mais de l’humain

JJ - smileyLes journalistes ne sont donc pas toujours obligés de toujours privilégier la loi d’airain des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Grand reporter, écrivain et éditorialiste au Nouvel Observateur, Jean-Claude Guillebaud est de ceux qui appellent de leurs vœux les plus chers à cette « révolution » intellectuelle de l’information (7) : « Il ne s’agit pas d’encourager la gentillesse et moins encore je ne sais quelle niaiserie réconfortante. Plus sérieusement, il s’agit d’encourager les reporters à s’intéresser – mais intrépidement – à l’autre dimension du réel : initiatives, victoires sur la fatalité, engagements têtus, progrès trop ignorés, démarches de paix, réconciliations durables, prouesses de toute sorte. On voudrait en somme que soit un peu moins ignoré tout ce qui, mine de rien, permet aux sociétés humaines de tenir encore debout ».

Alors chiche ? On arrête de cultiver cette défiance endémique à l’égard de ce qui marche, contrairement aux journalistes américains qui ne rechignent pas à traiter une information positive. Fondatrice d’une petite agence d’information baptisée Graines de changement, Elisabeth Laville estime que la tâche est loin d’être achevée dans l’Hexagone (8) : « Ici, on est plus dans l’intellect que dans l’enthousiasme. On est fondamentalement pessimiste, cynique. Le journaliste qui fait état d’une initiative positive est le candide qui n’a pas compris qu’il était manipulé par les entreprises ».

Et même lorsqu’un média s’essaie à sortir des sentiers battus, il n’est pas toujours forcément récompensé par une audience fidèle à la clé. Le site d’informations Rue 89 en a fait l’expérience. Intitulée « Passage à l’acte », une rubrique avait été créée pour recenser les sujets à caractère positif dans le domaine du social et de l’associatif. Résultat : la rubrique est actuellement mise entre parenthèses, faute d’accueillir suffisamment de visiteurs. Cofondateur du site d’informations Rue89, Pierre Haski confirme (9) : « Il y a une sorte de schizophrénie entre les aspirations du public pour des nouvelles positives et le fait qu’il aille vers le gore, le spectaculaire ou le sinistre. Si on fait le top 10 de ce qui marche sur internet. C’est soit des lolcats, soit des faits divers terribles ».

Le positif, une utopie de l’info ?

JJ - Lecteur journalLes journalistes sont pourtant des acteurs clés pour procéder à ce rééquilibrage éditorial dans la couverture de l’actualité et juguler ainsi ce réflexe pavlovien de la « news » dramatique, racoleuse ou sanguinolente. Si le signal ne vient pas d’eux, ce ne sont pas les lecteurs qui pousseront au changement en dépit de leurs complaintes sondagières. Sociologue spécialiste des médias, Jean-Marie Charon est sans illusion sur le sujet (10) : « Le public a une attitude ambivalente : il pointe les manques tout en suivant les médias sur le terrain des infos alarmistes ».

Pour autant, il ne s’agit pas de dépeindre le monde avec des lunettes roses euphoriques mais plutôt d’évacuer une systématique sinistrose et d’arrêter au final de servir la soupe aux marchands de peur et aux adeptes de la théorie du complot, eux qui se repaissent goulûment de mauvaises nouvelles pour entretenir un climat suspicieux et anxiogène dans le but ultime d’asseoir leur propre légitimité égotique auprès du plus grand nombre. Un pari pas forcément gagné si l’on se réfère au jugement abrupt émis par exemple par François Malye, président du Forum des sociétés de journalisme (11) : « Nous n’avons plus le droit de dire ce qui va mal. Or la base de notre métier, c’est l’indignation. Nous ne devons pas faire des journaux qui sont des organes de communication ». Une posture un brin courte-vue qui révèle bien à quel point le chemin est encore long pour faire évoluer les consciences dans les rédactions et limiter le voyeurisme du public.

Sources

1 – Dominique Wolton – Informer n’est pas communiquer – CNRS Editions – 2009
2 – Patrick Busquet – « Reporters d’espoir : un journalisme du résultat » – Le Nouvel Observateur – 25 septembre 2008
3 – Dominique Wolton – Informer n’est pas communiquer – CNRS Editions – 2009
4 – Interview de Cyril Lemieux – Les Inrockuptibles n°244 – mai 2000
5 – « Réclamée par le public, l’information positive n’a pourtant pas la cote » – La Libre Belgique – 2 décembre 2014
6 – Ibid.
7 – Pascale Krémer – « Y a d’la joie ! » – Le Monde 2 – 23 décembre 2006
8 – Ibid.
9 – « Réclamée par le public, l’information positive n’a pourtant pas la cote » – La Libre Belgique – 2 décembre 2014
10 – Ibid.
11 – Pascale Santi – « Les journalistes soucieux de leur indépendance » – Le Monde – 8 octobre 2007

A lire en complément

– Adam Epstein – « Here’s what happened when a news site only reported good news for a day » – Quartz – 5 décembre 2014



7 commentaires sur “L’information positive est-elle un fantasme inaccessible ou une voie éditoriale possible ?

  1. Éric  - 

    Bravo pour ce très complet article qui éclaire à la fois tant la complexité du problème que la recherche de solutions. Pour ma part je pense qu’une bonne piste serait la recherche d’équilibre pour éviter de se laisser envahir par l’un ou l’autre des excès

  2. Laetitia  - 

    Bonjour Olivier,
    Il est vrai que l’actualité positive n’accroche pas les foules, mais justement c’est très bien que certains médias soient situés sur des niches. C’est comme cela que ça commence… Nous avons fondé la minutepositive.com qui est destinée aux entrepreneurs, graine d’entrepreneurs… pour justement leur donner envie d’entreprendre car quand on regarde l’actualité des entreprises en France cela ne donne guère envie d’oser ! Merci pour cet article complet.

  3. Hervé  - 

    Bonsoir Olivier, merci pour ce billet creusé et argumenté, comme à chaque fois. Tu soulèves évidemment ici de vraies questions, mais en soulignant également toi même combien l’attitude du public et des auditeurs est ambiguë en la matière. J’ai eu de nombreuses occasions de vérifier ce triste constat : quand on essaye d’intéresser certains médias à des innovations porteuses d’emploi notamment ou au développement d’une entreprise, la méfiance prévaut de la part des journalistes. Et de fait, à de rares exceptions près, ce ne sont quasiment jamais les articles le plus lus. Pourquoi (anecdote véridique) ce quotidien de l’Aisne (que je ne citerai pas) choisit-il de titrer en Une sur les « problèmes de fuite des toilettes de la cathédrale » (grande photo de vespasiennes à l’appui !), plutôt que mettre en avant l’installation de cette PME, porteuse d’emploi dans un département touché par le chômage, mais reléguée plusieurs pages plus loin ? L’info et le journalisme sont aussi et sans doute d’abord le reflet des attentes de leur public. On peut sans doute espérer « l’éduquer », comme tu le soulignes… mais je constate malheureusement tous les jours l’adage que tu mentionnes, à savoir que les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent pas forcément grand monde, hélas. Et ce n’est pas un hasard si le « spectaculaire » fait vendre, quoi qu’en disent certaines enquêtes, sans doute plus quantitatives que qualitatives (le quali. révèlerait sans doute davantage le goût des auditeurs, lecteurs et télespectateurs pour le « trash », qui a le vent en poupe)… Pas sûr qu’une formation des journalistes sur le sujet ou des quotas d’infos plus positives par exemple y changerait grand chose.

    1. Olivier Cimelière  - 

      Merci Hervé
      Ton anecdote est (malheureusement) révélatrice des choix éditoriaux qui prévalent dans les rédactions. C’est consternant et préoccupant en même temps mais il ne faut pas perdre de vue que cet état de fait reflète également l’appétence du public pour tel ou tel sujet. Je connais beaucoup de journalistes qui ont essayé de tirer vers le haut et sortir des marronniers racoleurs. Souvent sans succès.

      Ensuite, le tout est exacerbé par la concurrence impitoyable que se livrent les médias. Il suffit que l’un d’entre eux ouvre sur un sujet du niveau des vespasiennes de la cathédrale pour que plusieurs embrayent, convaincus que le public va aimer … Heureusement, çà et là on trouve des initiatives superbes qu’il faut supporter comme par exemple le bel hebdo d’Eric Fottorino, le « 1 ». Là, on a le sentiment délicieux que le lecteur est respecté et en plus enrichi !

      1. Carole Thomas  - 

        Merci pour cet article Olivier mais je le trouve un peu sévère et suis plus optimiste. Les références à Wolton ou Lemieux vieillissent grâce à l’usage des réseaux sociaux qui ont permis l’emergence de supports radicalement différents : effectivement le positionnement du « 1 » est remarquable. Franchement, qui aurait publié des poèmes dans un hebdo ne serait-ce qu’il y a 5 ans ? Même un journal comme l’Opinion a trouvé des décryptages économiques différents. Bien sûr cela ne touche qu’une micro niche en termes de lectorat. Mais les journalistes sont en train de chercher un nouvelle façon de faire leur métier même si, je suis d’accord, la plupart des écoles restent sur leurs bons vieux standards type Lois de proximité et compagnie… Mais on a des exceptions notables, issues de l’expérience web avec l’école du Bondy Blog par exemple ! Ce qui me rend optimiste c’est que l’info + on la trouve maintenant grâce à nos posts sur les réseaux et grâce aussi à la multiplication des supports qui obligent les journalistes à alimenter souvent, 1 site web, 1 journal, 1 blog. Ils ont du coup besoin de matière et s’intéressent aussi au +, je le vois dans mon job de dircom logement social… Quant au public qui n’est pas forcément au RDV, c’est clair mais surtout pas au RDV de l’info éco, social ou pol car finalement il demande du + (même si ce + ne nous va pas :)) quand on voit le succès de la presse people qui vante les mariages et autres grossesses de « célébrités ». C’est là qu’il faut se poser la question du traitement de l’info +. Et on revient au « 1 »…

        1. Olivier Cimelière  - 

          Bonjour Carole

          Sans doute suis-je un peu pessimiste ? Tous les exemples que vous citez sont pertinents et illustrent en effet d’autres démarches journalistiques plus constructives. Mais malheureusement, elles sont toutes des niches éditoriales. Le jour où des médias de masse s’y mettront à leur tour, alors le pari sera gagné !
          Les réseaux sociaux ont certes démultiplié l’accès à d’autres informations mais là aussi il faut un peu tempérer. Ils ont aussi exacerbé les pulsions voyeuristes … On en revient toujours au final aux comportements du public qui ne changent guère quel que soit le médium !

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