[Note de lecture] – L’Affaire Madame d’Emmanuelle Anizon ou l’analyse de l’itinéraire d’une sordide fake news

Au-delà de l’effroyable et sordide rumeur de transsexualité qui poursuit Brigitte Macron depuis 3 ans, le livre-enquête d’Emmanuelle Anizon, journaliste au Nouvel Obs, dissèque de manière concrète et documentée le mécanisme implacable de la diffusion puis de la persistance de l’odieuse fake news. Cette immersion dans les entrelacs des complotistes (que l’auteur préfère appeler « défiants ») est un excellent cas d’école pour décortiquer la construction d’une rumeur qui vise à salir la réputation d’une personne publique. Un schéma qui peut menacer pareillement des entreprises, des marques et des institutions. Points saillants à retenir

Brigitte Macron ne serait pas une femme mais un homme. Formulé ainsi, le postulat aurait tendance à susciter un grand éclat de rire moqueur. Pourtant, le 10 décembre 2021, une dynamique infernale va s’enclencher à l’encontre de la Première dame de France. Une certaine Natacha Rey, qui se prétend enquêtrice indépendante, s’apprête à jeter un pavé dans la mare médiatique. Pendant près de 4 heures, elle entend révéler les résultats de ses investigations au micro d’Amandine Roy, obscure médium et adversaire acharnée d’Emmanuel Macron. Le pitch ? Brigitte Macron est en réalité un homme répondant au nom de Jean-Michel Trogneux qui aurait fait sa transition de genre dans les années 80 !

L’engrenage infernal commence

Ce soir-là, la chaîne YouTube de la voyante crève le plafond : 500 000 vues dans les heures qui suivent alors que d’ordinaire, les vidéos dépassent péniblement la barre des 7 000. L’histoire déborde aussitôt sur X/Twitter avec 66 000 mentions (1) et accouche au passage d’un hashtag #JeanMichelTrogneux qui va devenir le point de ralliement de tous les adeptes croyants à cette histoire farfelue mais tenace. En parallèle, les groupes pro-Gilets Jaunes répercutent le racontar sur leurs pages. Tout ce que regorge d’anti-Macron sur les réseaux sociaux, s’empare du sujet et le fait circuler avec un plaisir non dissimulé de révéler une « vérité » soigneusement cachée par la présidence de la République française.

Devant l’afflux des conversations et des réactions en ligne, les médias embrayent à leur tour. Emmanuelle Anizon indique que Libération s’interroge sur l’origine de cette infox tandis qu’à l’étranger, la nouvelle est également évoquée par Reuters mais aussi des médias moins amicaux comme la chaîne étatique russe Rossyia 24. Et pour ajouter à l’emballement médiatique, voici que plusieurs humoristes font à leur tour leurs choux gras de cette improbable affaire à grands renforts de vannes plus ou moins fûtées. Le buzz est parti pour s’enkyster.

Erreur de communication ou pas ?

Au cabinet de Brigitte Macron, le dossier est suivi de très près. Très vite, se pose l’épineuse et inéluctable question : faut-il démentir ou bien laisser retomber la vague ? Un mois plus tard, la première dame est conviée au JT de 20 heures de TF1. Décision est prise de saisir l’opportunité de glisser un mot sur l’histoire. Rebelote deux jours plus tard sur RTL où Brigitte Macron s’épanche plus sur le sujet, fait part de son indignation tout en étant crispée par cette fable rocambolesque qui atteint son honneur et sa famille. La journaliste du Nouvel Obs relève alors que sur le site Web de la radio, c’est au contraire une avalanche de commentaires médisants, suspicieux, hargneux et accusatoires qui se produit. Sa crispation est considérée comme suspecte.

Durant les 3 années qui vont s’écouler, la stratégie de communication de Brigitte Macron ne va pas parvenir à éteindre la rumeur. Face à la persistance de cette dernière, l’équipe de communicants va alors dresser des herses et objecter la plupart du temps un mutisme inflexible aux sollicitations des journalistes mais également à celles des biographes de Mme Macron. Ceux-ci reconnaissent auprès d’Emmanuelle Anizon que leur travail d’écriture et de documentation n’a pas été vraiment facilité. Pour d’aucuns, certains témoins utiles retrouvés se sont vite également murés dans le silence à la demande de la famille et ses conseils juridiques. Quant aux membres de la famille, l’évitement est total.

Une posture risquée puisqu’elle a de quoi accréditer la thèse opiniâtre de Natacha Rey et tout son cortège de fans qui ne demandent qu’à croire et s’exciter. Aurait-il fallu distiller pour autant des éléments probants ? Difficile de statuer catégoriquement car même lorsqu’une photo ou un document d’état civil est produit, les « défiants » accusent aussitôt qu’il s’agit d’un faux !

Etage 1 de la fusée : Natacha Rey

Seule photo connue de Natacha Rey !

Emmanuelle Anizon a rencontré l’initiatrice de ce grand bazar réputationnel. Elle a passé beaucoup de temps à ses côtés pour tenter de mieux saisir ses motivations et également vérifier la véracité des « preuves » que Natacha Rey clame détenir et qu’elle n’a jamais produites. En réalité, cette jeune femme est le parangon de ces complotistes qui s’échinent à cogner en permanence contre les vaccins, le dérèglement climatique et les puissants qui veulent à leurs yeux, réduire la population et l’asservir. Emmanuelle Anizon écrit cette très juste phrase à son égard : « Quand je reprends mon train après ces deux jours, je songe que cette femme si représentative des défiants, aussi sincère qu’enfermée dans sa propre logique, prise au piège de sa propre colère, a beaucoup à perdre dans ce combat fou ».

Pourtant, Natacha Rey n’entend pas lâcher prise depuis qu’elle a fait sa trouvaille. Elle contacte notamment Le Canard Enchaîné et Mediapart qui ne donnent pas suite à ses affirmations. C’est donc par le canal des plus extrêmes qu’elle va essayer de porter le fer dans la plaie. Elle contacte d’abord Richard Boutry, ex-journaliste et éphémère présentateur du Soir 3 sur France 3. L’homme est en vogue parmi les conspirationnistes. Il aime à se décrire comme étant « le journaliste à abattre » tout en proférant quantité de sornettes et d’affabulations entre deux tirades anti-sataniques et anti-Macron ! Alléché par le fumet du scandale, il finit néanmoins par se débiner mais comme l’explique Emmanuelle Anizon, il refile le bébé à Xavier Poussard, éditeur d’une lettre confidentielle intitulée Faits & Documents. C’est lui qui va être le deuxième étage de la fusée après l’émission YouTube.

Etage 2 de la fusée : l’extrême-droite à la manœuvre

Xavier Poussard est un proche du multicondamné xénophobe et antisémite, Alain Soral. Or, comme dans toutes les fake news qui visent à s’attaquer à une figure d’autorité, l’extrême-droite n’est jamais très éloignée de la complosphère dans laquelle elle n’hésite pas à souffler sur les braises et donner quelques coups de main. L’affaire Brigitte Macron n’échappe à la règle mortifère. L’éditeur de la feuille de chou prend le relais et lui apporte une coloration nettement plus politisée tandis que le site extrémiste Egalité & Réconciliation de Soral amplifie l’écho auprès de ses nombreux abonnés.

Autre figure à mentionner dans cette sordide spirale réputationnelle : l’agitation de Mike Borowski. Ancien attaché parlementaire, l’énergumène vit de l’épandage de fake news en permanence et en toutes circonstances, notamment à travers sa chaîne YouTube nommée Géopolitique Profonde où il convie le ban et l’arrière-ban des azimutés complotistes. Evidemment, il saisit aussitôt la balle au bond de cette fake news rance. Encore tout récemment, il a consacré une émission sur le sujet en invitant Xavier Poussard pour déblatérer tout et n’importe quoi. Avec à la clé, malheureusement plus de 329 000 vus et 3 225 commentaires déjantés (à ce jour). Ce bruit de fond constant entretenu par ces acteurs aux motifs fétides et falsificateurs, constitue de toute évidence, un obstacle de taille pour parvenir à tuer la rumeur ou du moins, la cornériser. D’autant plus que chaque saillie est immédiatement démultipliée par les adeptes du complot.

Etage 3 de la fusée : les influenceurs faussaires de la complosphère

Dans son livre, Emmanuelle Anizon démontre parfaitement la durabilité de la rumeur. Même si celle-ci peut donner un temps l’impression qu’elle s’essouffle ou qu’elle est en passe de disparaître, il existe toujours un acteur de la complosphère assez puissant pour remettre un jeton dans le juke-box. A l’été 2023, c’est effectivement un autre profil délirant et désinformateur patenté qui ravive la flamme. Il s’agit du compte de Zoé Sagan sur X/Twitter animé par un ancien publicitaire du nom d’Aurélien Poirson-Atlan qui entre son site Apar.tv et son profil d’écrivaine fictive, se livre à jets continus au dénigrement et aux accusations ad hominem.

Imbu de son supposé pouvoir, l’homme est redoutable. C’est lui notamment qui avait relayé la sextape de Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris en 2020 et qui a finalement renoncé devant l’écho médiatique de son dérapage. Poirson-Atlan se met alors à feuilletonner sur l’affaire Brigitte Macron, promettant moult nouvelles révélations qui pour autant, ne viendront jamais (comme d’habitude). Seulement voilà ! Cette agitation française s’est répercutée à l’étranger et notamment aux Etats-Unis où l’éditorialiste pro-Trump, Candace Owens, a réalisé une vidéo sur sa chaîne YouTube suivie par 3 millions de personnes.

Un schéma bien rôdé et récurrent

Autre enseignement de l’ouvrage qui se lit comme un roman policier : la répétition de la rumeur sous diverses formes et dans d’autres pays mais avec une constante : celle-ci fonctionne toujours sur la même systémique de propagation et avec les mêmes articulations. C’est ainsi que Michelle Obama est suspectée d’être un homme par l’extrême-droite suprémaciste américaine. En Espagne, Begona Gomez, l’épouse du président du gouvernement espagnol, doit ferrailler avec des calomnies identiques. Et même en Nouvelle-Zélande, l’ancienne première ministre du pays, Jacinda Ardern est prise sous le feu complotiste. Avec la clé, des photos truquées censées attester la masculinité de ces femmes publiques.

Le schéma est tellement rôdé qu’il s’applique de manière récurrente. Natacha Rey en fournit la preuve à Emmanuelle Anizon. Récemment, elle s’est mise en tête que la nouvelle ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure … était un homme ! La journaliste du Nouvel Obs estime que cette mécanique découle du « sentiment de cet entre-soi, de ces petits intérêts partagés et d’une impunité des puissants qui provoque la haine, la défiance et in fine, les fake news ».

Conclusion : que retenir ?

En conclusion, Emmanuelle Anizon déplore que quantité de citoyens s’activent sur des réseaux parallèles pour forger et nourrir des réalités qui n’existent bien souvent que dans leurs cerveaux même si celles-ci injectent certains éléments avérés ou vraisemblables pour rendre la chose plus crédible. Et que ces même personnes s’adressent ensuite à des @zoesagan (ou se font récupérer) plutôt qu’à des relais fiables et sérieux. Conséquence selon elle : « Les défiants s’enferment dans une bulle hors de la réalité à force de s’informer en huis clos. Mais les conspuer, c’est conspuer les symptômes, sans considérer les causes. S’ils grandissent, c’est aussi parce qu’ils sont nourris. L’affaire Madame est née de ce terreau ».

L’analyse résonne fort justement à mon sens. C’est d’ailleurs pour cette raison que je reste dubitatif à propos de l’option « silence quasi-total » prise par la communication de Mme Macron. En ces temps où les réseaux sociaux charrient quantité de choses fausses, abjectes et fallacieuses, ne rien dire constitue une erreur stratégique. Surtout lorsque l’affaire a pris une dimension très importante. S’il s’agissait uniquement d’une Natacha Rey tournant en rond dans sa roue de hamster complotiste, on pourrait en effet envisager de ne pas donner suite.

Mais, au vu du niveau de percolation atteint aujourd’hui, il me semble hasardeux de ne pas vouloir taper plus fort pour démentir et opposer des faits concrets aux élucubrations. Les plus croyants resteront évidemment inflexiblement croyants. Toutefois, pour tous les autres qui n’ont pas (au départ) d’avis chevillé sur la question, il est essentiel de procurer des éléments de référence et ne pas laisser les conspirationnistes ou les tapés de la fachosphère imposer le fil narratif. Pour se convaincre de l’urgence à ne pas refuser le combat, il suffit de lire les récents commentaires déposés sur Amazon et FNAC à propos du livre d’Emmanuelle Anizon.

Sources

– (1) – Emmanuelle Anizon – L’Affaire Madame – Studiofact Editions – Mars 2024

Le pitch du livre

Le 10 décembre 2021, une certaine Natacha Rey, se présentant comme journaliste indépendante, explique dans une interview sur YouTube que Brigitte Macron serait un homme. En 48 heures, la vidéo atteint 500 000 vues et l’histoire est reprise par les médias français et internationaux, contraignant la Première dame à porter plainte.

Pendant plus d’un an, Emmanuelle Anizon a suivi Natacha Rey et ceux qui l’aident dans sa « quête de vérité ». Dans ce livre, elle raconte sa plongée dans le monde des complotistes – qu’elle préfère appeler « les défiants » – et ses rencontres avec les protagonistes des deux camps.

Que révèle cette affaire de la confrontation devenue omniprésente entre information et désinformation ? Du fossé grandissant entre des citoyens défiants et des élites perçues comme coupables ? Que dit-elle de notre faillite collective ? Pour tenter de répondre à ces questions, Emmanuelle Anizon retrace, de l’intérieur et sans surplomb, l’itinéraire de cette histoire folle. Une passionnante immersion.

Emmanuelle Anizon est grand reporter au Nouvel Obs. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages, dont Un si long silence, avec Sarah Abitbol (Plon, 2020). Acheter le livre



16 commentaires sur “[Note de lecture] – L’Affaire Madame d’Emmanuelle Anizon ou l’analyse de l’itinéraire d’une sordide fake news

      1. Olivia  - 

        Extrait du livre d’Anizon

        « André, le mari fantôme, obsède littéralement Natacha. De fait, les biographes de
        Brigitte soulignent le mystère. J’en ai rencontré trois, Maëlle Brun, Sylvie Bommel et
        Candice Nedelec, et les trois avouent avoir buté sur un mur de silence en cherchant
        à creuser cette partie de la vie de Brigitte Macron. »

        1. Olivier Cimelière  - 

          Lisez le livre en entier au lieu de sélectionner arbitrairement des passages que vous déformez. Natacha Rey n’a jamais apporté aucune preuve tangible de quoi que ce soit. C’est écrit noir sur blanc dans l’excellent livre d’Emmanuelle Anizon.
          Et vous, vous faites de Xavier Poussard, un pauvre type égaré d’extrême droite, une sorte d’investigateur de première. C’est dire le niveau de votre réflexion (si tant est qu’on puisse parler de réflexion dans votre cas mais plutôt de pulsions haineuses qui vous conduisent à croire tous les bobards qui excitent votre haine)

      1. OLIVIA  - 

        Voici comment Monsieur Poussard est présenté dans le livre d’Anizon (Pourquoi ne pas le préciser et ne garder que les éléments qui confirment votre propos ? Biais de confirmation ? )

        « Au téléphone, il a l’air dynamique, et efficace »
        « parce qu’il est assez drôle, ce Xavier Poussard, très pince-sans-rire. »
        « Mais la méthode est la même : des fiches, sur tout et sur tout le
        monde. Dans ses ordinateurs, il tient à jour des centaines de dossiers, photos, vidéos
        et conversations téléphoniques rigoureusement archivées. . »
        « je découvre un grand gars longiligne àl’allure d’étudiant, jeans et lunettes fines. »
        « Son profil m’intrigue. Fils de profs « agrégés et de gauche », il a grandi dans un appartement parisien au milieu
        des livres. Pendant ses études d’histoire, il a été pion dans un lycée, stagiaire
        documentaliste pour l’animateur ierry Ardisson… et voilà qu’on le retrouve, à
        trente-cinq ans, chasseur d’élites dans un journal confidentiel classé à l’extrême
        droite. Je m’étonne de cette trajectoire, il élude, retourne la question : « C’est quoi
        l’extrême droite aujourd’hui ? » Il est cultivé, cite un tas d’auteurs, parle avec un
        mélange de brutalité sarcastique et de détachement pince-sans-rire, détaille ses
        recherches avec cette minutie particulière de l’enquêteur obsessionnel, qui archive
        tout méthodiquement chaque jour, tient des fiches détaillées sur tout le monde. Il a,
        gravée dans sa tête, une cartographie politico-économico-sexuelle pointilleuse de
        tout le gotha, ramifications généalogiques, historiques comprises. »

        1. Olivier Cimelière  - 

          Lisez le livre en entier au lieu de sélectionner arbitrairement des passages que vous déformez. Natacha Rey n’a jamais apporté aucune preuve tangible de quoi que ce soit. C’est écrit noir sur blanc dans l’excellent livre d’Emmanuelle Anizon.
          Et vous, vous faites de Xavier Poussard, un pauvre type égaré d’extrême droite, une sorte d’investigateur de première. C’est dire le niveau de votre réflexion (si tant est qu’on puisse parler de réflexion dans votre cas mais plutôt de pulsions haineuses qui vous conduisent à croire tous les bobards qui excitent votre haine)

  1. J  - 

    Emmanuelle Anizon confirme les zones d’ombres du passé de Brigitte Macron, sa témoin de mariage qui affirme que Brigitte n’avait pas encore eu d’enfants en 1976 ce qui est faux, son mari fantôme, la recontre Brigitte Emmaneulle à 14 ans…

    Une très mauvais publicité pour l’Elysée car au final partant pour éclaircir cette histoire, Mme Anizon nous confirme qu’il y a des choses à découvrir.

    1. Olivier Cimelière  - 

      Soit vous ne savez pas lire, soit vous avez lu de travers, soit vous avez sauté des pages ! Ce n’est pas possible autrement. C’est effectivement ce qu’on appelle le complotisme, la post-vérité, cette tendance à réécrire la réalité à laquelle on veut absolument croire. Que dire face à tant de mauvaise foi !

      1. J  - 

        Anizon journaliste mainstream valide les propos :

        « André, le mari fantôme, obsède littéralement Natacha. De fait, les biographes de
        Brigitte soulignent le mystère. J’en ai rencontré trois, Maëlle Brun, Sylvie Bommel et
        Candice Nedelec, et les trois avouent avoir buté sur un mur de silence en cherchant
        à creuser cette partie de la vie de Brigitte Macron. » (p30)

        « Et puis un jour, une autre amie de classe de Brigitte, bavarde et drôle, me lâche au
        bout d’une heure de conversation au téléphone que Brigitte Trogneux a été sa
        témoin de mariage en 1976. En revanche, elle est étonnée car selon elle, sa témoin
        n’était pas mariée à l’époque et n’avait en tout cas pas d’enfant, alors que cette
        dernière était censée avoir convolé deux ans plus tôt et avoir donné naissance à
        Sébastien. Je n’ai pas réussi à éclaircir cette question, l’amie ayant coupé court à nos
        échanges ensuite. Mais elle m’a assuré que c’était bien Brigitte et m’a d’ailleurs envoyé
        une photo de la cérémonie.  » (p104)

        1. Olivier Cimelière  - 

          Lisez le livre en entier au lieu de sélectionner arbitrairement des passages que vous déformez. Natacha Rey n’a jamais apporté aucune preuve tangible de quoi que ce soit. C’est écrit noir sur blanc dans l’excellent livre d’Emmanuelle Anizon.
          Et vous, vous faites de Xavier Poussard, un pauvre type égaré d’extrême droite, une sorte d’investigateur de première. C’est dire le niveau de votre réflexion (si tant est qu’on puisse parler de réflexion dans votre cas mais plutôt de pulsions haineuses qui vous conduisent à croire tous les bobards qui excitent votre haine)

  2. Vincent  - 

    Article assez déprimant… Il n’y a pas vraiment de recette pour lutter contre ces rumeurs.

    Seuls points réconfortants: d’après votre article, la folle rumeur n’a pas été relayée par des journaux sérieux, ni reprise telle quelle sur les médias, y compris C-news, valeurs actuelles, etc.

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