Kerviel contre Société Générale : Agios éternels ou erreur de la banque ?

Dans l’affaire Kerviel contre Société Générale, le verdict est tombé froid et implacable comme une guillotine effilée : 5 ans de prison dont 3 ferme et surtout 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts à rembourser par le trader déchu à la banque plaignante. Dans ce procès hors normes, l’établissement financier a remporté une victoire judiciaire totale en faisant assumer l’intégralité du préjudice commis sur les épaules de son ex-employé indélicat.

Tous les chefs d’inculpation reprochés à Jérôme Kerviel (abus de confiance, faux et usage de faux, introduction frauduleuse de données dans le système informatique) ont été punis au maximum des sanctions prévues par la loi. Les dirigeants de la Société Générale auraient pourtant été bien avisés de souvenir du personnage historique de Pyrrhus 1er. A l’époque de la Rome triomphante, le roi d’Epire avait réussi le tour de force d’infliger deux cuisantes défaites aux invincibles légions romaines. Au bémol près que cet exploit militaire avait été accompli au prix de telles pertes humaines parmi ses propres soldats que son royaume ne s’en est jamais remis par la suite.

Malgré un premier round judiciaire remporté haut la main, la banque est aujourd’hui confrontée à la résolution d’une délicate et explosive équation d’image institutionnelle. Il y a d’autant plus péril en la demeure que l’avocat de Jérôme Kerviel, Maître Olivier Metzner a décidé de faire appel du jugement prononcé le 5 octobre. Fort d’un contexte troublé où la réputation de la Société Générale ne sort guère grandie, l’avocat entend fermement appuyer sur les faiblesses du groupe bancaire pour inverser les rôles. Autant dire que la banque n’a pas fini de traîner une image délabrée qui peut compromettre l’avenir.

Dura lex sed lex !

Jugement d’une extrême sévérité à l’encontre de Jérôme Kerviel

D’un point de vue technique et légaliste, le jugement rendu par la cour de justice de Paris ne souffre d’aucune faille juridique, ni incohérence suspecte. Ce dernier s’inscrit pleinement dans les textes prévus par le droit français concernant les faits répréhensibles dont Jérôme Kerviel devait répondre. A cet égard, il convient de lire le pertinent et détaillé commentaire de Maître Eolas sur son blog. Il explique avec une grande clarté le raisonnement logique qu’ont suivi les juges dans leurs réquisitions et leur verdict (1) : « Ici, trois délits sont retenus. Deux sont punis de 3 ans de prison, et un de 5 ans. Le tribunal peut prononcer au maximum 5 ans d’emprisonnement. Les amendes maximales sont de 375 000, 75 000 et 45 000 euros d’amende. Le tribunal peut prononcer jusqu’à 375 000 euros d’amende ».

A la différence des Etats-Unis où les peines encourues peuvent se cumuler (c’est ainsi que l’homme d’affaires véreux Bernard Madoff a écopé de 150 ans de prison en 2009), le tribunal français a quant à lui dû retenir le nombre d’années de prison correspondant à la sanction la plus lourde, soit 5 années. Il a également choisi de ne réclamer aucune des amendes fixées par les textes. Jusque-là, rien de particulièrement étonnant, ni même choquant si l’on considère que Jérôme Kerviel a admis lui-même avoir commis certaines indélicatesses.

C’est en revanche un autre pan de la loi qui a déclenché une vive émotion à l’heure du verdict : l’épineuse question des dommages et intérêts qu’un reconnu coupable doit à sa victime à titre de dédommagement (et non de peine comme pour les amendes). Dans le cas de Jérôme Kerviel, le montant est astronomique. Du jamais vu dans les annales judiciaires puisqu’il s’élève au total à 4 915 610 154 euros soit l’équivalent des montants financiers perdus par la banque à cause des placements hasardeux de son ex-trader.

Votre compte est débiteur de 4 915 610 154 €

La banque vous informe que vous avez 176 500 ans pour rembourser 4 915 610 154 €

Plus que tout autre élément de la condamnation infligée à Jérôme Kerviel, c’est ce chiffre vertigineux que les médias et les commentateurs ont immédiatement retenu et fait tourner en boucle. Le piège de l’effet heuristique se referme sur la banque avec à la clé, un astucieux calcul arithmétique rendant la punition encore plus délirante et incompréhensible aux yeux de l’opinion publique. Pour s’acquitter d’un tel dédommagement et compte tenu de son salaire actuel de 2300 € mensuels, Jérôme Kerviel devrait travailler plus de 176 500 ans ! Un chiffre tellement ubuesque qu’il est vite devenu un guêpier communicant pour la Société Générale pour deux raisons.

La première raison relève d’abord de l’inflexibilité de la justice. Certes, le tribunal n’a fait qu’appliquer scrupuleusement l’obligation légale de réparation qui incombe systématiquement à l’auteur d’un délit envers sa victime. Sauf que dans l’annonce du jugement, aucune explication pédagogique n’a réellement été livrée pour rendre plus lisible la décision prononcée contre le prévenu, si énorme soit-elle. Agacé par l’habile campagne de communication que Jérôme Kerviel avait déclinée avant le procès, le président du tribunal Dominique Pauthe s’est strictement borné à une lecture techniciste du jugement (2) : « L’information et les débats ont permis d’établir que ces faits se sont inscrits dans un véritable système de fraude mis en place par Jérôme Kerviel de façon parfaitement cohérente ». Il n’a pas non plus manqué d’épingler la stratégie de défense de l’accusé (3) : « Jérôme Kerviel s’est livré à un total renversement des rôles en se positionnant comme victime d’un système dont il se dit la créature. Il a mené une campagne de communication, prenant à témoin l’opinion publique ». Autrement dit, l’addition du tribunal ne pouvait qu’être impitoyable.

La deuxième raison découle de la première et appartient à la Société Générale elle-même. A l’issue de l’audience du 6 octobre, la directrice de la communication de la banque, Caroline Guillaumin, s’inscrit dans la même veine légitimiste et impassible que la justice (4) : « Il était important pour la Société Générale et ses salariés que la culpabilité de Jérôme Kerviel soit entièrement reconnue. C’est une décision importante qui démontre également le préjudice moral et financier subi par la banque et ses salariés. La banque peut maintenant tourner la page et poursuivre sa stratégie de rebond ». Sur le site corporate de la banque, un communiqué lapidaire encore plus impavide se contente de noter en une dizaine de lignes la justesse de la sentence.

Un coupable trop idéal devenu victime turbo-boomerang

En se satisfaisant ouvertement de la condamnation de Jérôme Kerviel et de l’exonération totale d’une quelconque responsabilité hiérarchique au niveau de la banque, l’état-major de la Société Générale ne s’est pas forcément placé en situation idéale pour affronter le deuxième round judiciaire que le défenseur de Jérôme Kerviel n’a pas manqué d’enclencher en se pourvoyant en appel. Même si les futurs débats ne se dérouleront sans doute au mieux qu’en 2012, l’établissement financier a d’emblée dû affronter un renversement des rôles dans les jours qui ont suivi le verdict. Renversement dont il va être particulièrement complexe de se défaire au cours du temps pour redorer le blason terni de la banque tant auprès de ses actionnaires que de ses clients et partenaires commerciaux.

"On a tué le soldat Kerviel"
envoyé par Europe1fr. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

De coupable déclaré, l’ancien trader a en effet rapidement endossé les habits de victime expiatoire au sein d’une large majorité de la société française. Pour s’en convaincre, il suffit déjà de lire les commentaires excédés déposés par des internautes sur le site Web même de la Société Générale. Les politiques ne se sont également guère privés de livrer aussitôt leurs commentaires. Ainsi, Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, déclare sur LCI qu’il trouve (5) « un tout petit peu étonnant qu’un homme seul porte la seule et l’exclusive responsabilité » des pertes car « le système de l’entreprise a failli ». Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, manifeste autant de perplexité (6) : « La finance est entrée dans un cercle complètement fou, cette affaire est complètement folle et les chiffres depuis le début et jusqu’à aujourd’hui continuent de l’être ». Plus récemment, c’est carrément le président de la République, Nicolas Sarkozy qui s’est ému en petit comité (de manière certes un peu sibylline) en estimant que la justice correctionnelle est (7) « en décalage avec le peuple français ».

Du statut de coupable à celui de victime

Côté opinion publique, les soutiens au trader déchu sont encore plus manifestes. Un sondage réalisé par Europe 1 montre que 83% des personnes interrogées considèrent le jugement comme « excessif » et « absurde ». Sur la Toile, Jérôme Kerviel devient même l’icône de l’ « anti-système ». Sur Facebook par exemple, près de 2500 fans se sont abonnés à une page créée pour la circonstance et intitulée « Aidons Jérôme Kerviel à trouver 5 milliards d’euros ». Dans le même registre, une page « Kervielthon » a également vu le jour pour collecter des fonds. Une autre page plus sobrement baptisée « Jérôme Kerviel » s’efforce quant à elle d’accumuler des arguments pour dénoncer l’injustice qu’ a subie l’ex-trader. Un autre site est également en pointe dans la bataille de l’opinion publique. Sous le titre « Sauvez Kerviel », le blog retrace toute la saga judiciaire de celui qui s’était pourtant surnommé « Mister Nobody » !

Les initiés doutent, l’omerta s’effrite

Même l’univers feutré de la finance s’interroge

L’impression d’absurdité judiciaire ne prévaut pas qu’auprès des médias, des politiques et du public en général. Petit à petit dans les cercles financiers, s’installe l’idée qu’un homme seul paie cash les errements d’un système global dont la Société Générale est un peu abusivement dédouanée. Même dans le milieu feutré de la finance et malgré quelques avis divergents ou plus modulés, nombreux sont les témoignages à estimer que la responsabilité de la banque n’a pas été suffisamment prise en compte. Ainsi, un trader parisien confie anonymement que (8) « ce verdict est vraiment dur. Kerviel paie pour beaucoup de gens. Ce qu’il a fait est très grave mais il y a derrière lui tout un système qui encourage ce genre de comportement qui, lui, n’est pas sanctionné ». Un responsable des marchés actions d’une banque étrangère à Paris est sur la même longueur d’onde (9) : « Ce qu’il a fait est impardonnable mais lui imputer à 100% des responsabilités n’est pas normal ». Pour le journaliste du Financial Times, John Gapper, « Kerviel est le symptôme d’un malaise bancaire » (10).

Ce sentiment diffus mais tenace que la Société Générale n’a pas forcément balayé entièrement devant sa propre porte constitue très probablement une grenade dégoupillée pour la réputation de la banque. Ceci est d’autant plus vrai que l’établissement s’était déjà vue infliger une amende de 4 millions d’euros en juillet 2008 par les autorités françaises de contrôle bancaire pour des carences graves en termes de sécurité informatique de ses salles de marché. Cette perte de confiance croissante à l’égard de la Société Générale n’est pas seulement l’apanage de quelques preux chevaliers redresseurs de torts. Les autorités elles-mêmes s’interrogent à la suite de l’affaire Kerviel. Ainsi, Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), s’est publiquement questionné dans la foulée du verdict (11) : « Ce jugement a été rendu en droit et il appartiendra à la cour d’appel de se prononcer sur sa validité. Ce qui m’inquiète surtout après une telle affaire, c’est que rien ne nous garantit qu’elle ne puisse se reproduire. Le contrôle des salles de marché est insuffisant ».

« On est là pour vous aider »

L’inflexibilité de la banque a impacté son image institutionnelle auprès du public (dessin de Na! – www.dessinateur.biz )

Ce slogan est celui qui anime aujourd’hui la communication client de la Société Générale. Pourtant, on sent la distorsion poindre encore un peu plus avec la détérioration d’image qui s’est accentuée malgré une éclatante victoire au tribunal. Inflexible sur les 4,9 milliards d’indemnités réclamées à Jérôme Kerviel à la sortie du tribunal, la banque a alors rapidement incurvé sa position. Devant la levée de boucliers dans l’opinion publique et la valse abrutissante des zéros sans fin (sans oublier l’allusion à peine voilée du porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, de faire un geste), la directrice de la communication a rectifié le tir en déclarant (12) : « Est-ce qu’on a l’intention d’aller endetter Jérôme Kerviel sur 177 000 années comme je l’ai entendu ? La réponse est non. Nous sommes une banque responsable et nous sommes une banque dans son époque ». A priori, seuls les droits d’auteur du livre témoignage de Jérôme Kerviel (13) devraient être saisis pour symboliquement rembourser.

Dont acte mais pas suffisant et surtout trop tard. On se demande d’ailleurs pourquoi les décisionnaires actuels n’ont pas précisément repris à leur compte le souhait initial de l’ex-PDG de la Société Générale, Daniel Bouton. Dans un scoop révélé par l’hebdomadaire Le Point (14) il y a quelques jours, l’ancien patron de la banque suggérait en effet de renoncer à toute réparation financière (ou du moins à minorer celle-ci à 500 000 € maximum) de la part de Jérôme Kerviel afin d’éviter précisément le risque d’image qu’une somme aussi élevée pourrait susciter dans l’opinion. Une suggestion plutôt visionnaire puisqu’aujourd’hui la banque traîne une déplorable réputation d’entreprise toute-puissante cherchant à démolir un « lampiste ».

Réputation qui s’est confirmée récemment avec la toute dernière édition du baromètre Ipsos-Posternak. Ce coup de sonde annuel mesure la cote d’amour des Français envers les 30 plus grandes sociétés hexagonales. Si les banques mutualistes s’en tirent plutôt correctement en termes de valeur et d’adhésion du public, les grandes banques privées pâtissent en revanche d’une image dégradée. Avec en queue de peloton à la 27ème place (sur 30), la Société Générale qui se traîne en compagnie d’autres entreprises en net désamour comme la SNCF, France Telecom et Total. L’auteur du sondage fait pourtant remarquer (15) : « qu’il y a onze ans la Société Générale avait une image d’excellence bancaire ». Une enquête de satisfaction réalisée par la banque elle-même confirme ce divorce patent avec la clientèle qui lui préfère nettement sa filiale Crédit du Nord en termes d’appréciation.

Conclusion – Menace d’agios éternels pour la banque

2ème round judiciaire d’ici 2012 ! Pas sûr que la banque n’y soit autant gagnante qu’espéré

L’abandon de l’exigibilité des 4,9 milliards d’indemnités auprès de Jérôme Kerviel aurait pu permettre à la Société Générale de retrouver au moins temporairement des eaux plus calmes si cette dernière n’avait pas occulté au même moment le fait qu’elle avait déjà récupéré 1,7 milliard grâce à une disposition fiscale révélée par Europe 1, cinq jours après la clôture du procès. Là encore, si le procédé est absolument légal, il est en revanche totalement désastreux d’un point de vue éthique pour l’image de l’entreprise. D’autant plus désastreux que cette déduction d’impôt accordée à la banque par l’Etat s’effectue au final sur le dos du contribuable français. Symboliquement parlant, l’effet n’est pas terrible pour regagner de la sympathie au sein de l’opinion publique. Une brèche communicante dans laquelle s’est évidemment engouffré l’avocat de Jérôme Kerviel. Ce dernier a fait savoir qu’il envisageait de porter plainte pour escroquerie contre la Société Générale.

En attendant que les débats judiciaires ne reprennent en appel d’ici 2012, la Société Générale est en posture précaire. Impactée par une image calamiteuse, elle ne maîtrise par ailleurs plus l’agenda de sa communication. La première illustration de cette perte de contrôle a été administrée par l’ancien directeur de la communication de la banque lui-même. Bien qu’il ait attendu l’issue du procès, Hugues Le Bret a publié un fracassant ouvrage (16) dans lequel il conte par le menu et jour après jour, les coulisses de l’affaire Kerviel à partir du jour où la fraude a été découverte en interne. Il y raconte notamment comment l’ennemi intime et concurrent BNP Paribas a tenté de rafler la mise et de s’emparer de la banque affaiblie en distillant des rumeurs malveillantes et en bénéficiant d’un soutien à peine voilé de Nicolas Sarkozy, furieux d’avoir été tenu à l’écart lors des premiers jours de la crise.

Affaire Kerviel – Hugues Le Bret
envoyé par Editionsdesarenes. – L’actualité du moment en vidéo.

L’affaire Kerviel a tellement secoué les fondamentaux de la Société Générale qu’il ne serait guère étonnant que d’autres livres du même acabit voient le jour dans les prochains mois. Avec le risque récurrent que l’image de l’établissement financier s’écorne encore un peu plus au fil de nouvelles révélations (pourquoi pas par exemple un livre de Daniel Bouton qui s’intitulerait « Ma vérité sur l’affaire Kerviel » ?) au point de devenir réellement une proie à saisir pour un prédateur bancaire en mal d’acquisition ou des politiques ayant quelques comptes à solder.

Le travail de reconquête d’image sera long et très aléatoire pour la SG

Il ne faut pas non plus oublier les autres fronts judiciaires que la banque doit aussi affronter. Les médias en ont à peine parlé mais la Société Générale a été condamnée dans le même temps que le dossier Kerviel à octroyer 2500 € à un salarié pour préjudice moral provoqué par l’ambiance délétère issue de l’affaire Kerviel. D’autres salariés actionnaires sont parallèlement en train de fourbir leurs armes (17) pour se plaindre cette fois d’un préjudice financier lié au dévissage du cours de bourse de l’action Société Générale. Une initiative dans laquelle ils pourraient être rejoints par un cabinet américain après l’échec d’une plainte en nom collectif aux Etats-Unis.

Un peu à l’instar de la crise de la marée noire et du pétrolier BP, la Société Générale doit désormais s’efforcer de convaincre que l’entreprise va repartir sur des bases profondément nouvelles. L’enjeu va relever de l’exercice de haute volée tellement l’air du temps n’est guère clément à l’égard des acteurs financiers. Ceux-ci sont tellement assimilés à des coyotes avides qui se goinfrent à grandes lampées de bonus extravagants, de martingales boursières et de zéros dépassant l’entendement du commun des mortels qu’il va être bien compliqué de s’extirper de cette réputation bourbier. A moins que la banque ne mette fortement l’accent sur la sécurité et l’éthique des transactions qu’elle réalise, se rapprochant en cela des banques mutualistes qui sont perçues comme étant plus proches des intérêts de leurs clients, petits ou grands. Cela semble être la seule issue si la Société Générale veut reconquérir les cœurs et cesser de payer les agios de l’affaire Kerviel.

Sources

(1) – Maître Eolas – « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le jugement Kerviel et avez osé me demander » – Blog « Journal d’un avocat » – 6 octobre 2010
(2)  – Valérie de Senneville – « Jérôme Kerviel totalement coupable, la Société Générale entièrement dédouanée » – Les Echos – 6 octobre 2010
(3)  – Pascale Robert-Diard – « Me Metzner : Jérôme Kerviel souhaite que j’assure sa défense en appel » – Le Monde – 8 octobre 2010
(4)  – Réjane Reibaud – « La banque affiche son désir de tourner la page » – Les Echos – 6 octobre 2010
(5)  – « La condamnation de Jérôme Kerviel fait toujours parler » – Challenges.fr – 7 octobre 2010
(6) – Ibid.
(7) – Dominique Verdeilhan – « Sarkozy condamne le jugement Kerviel » – Blog « Justice en ligne » – 14 octobre 2010
(8) – Elsa Conesa – « Jérôme Kerviel paie pour beaucoup de gens » – Les Echos – 6 octobre 2010
(9) – Ibid.
(10) – John Gapper – « Kerviel is a symptom of a banking malaise » – Financial Times – 6 octobre 2010
(11) – Sophie Fay – « Nous dansons sur un volcan financier » – Le Nouvel Observateur – 14 octobre 2010
(12)  – Stéphane Durand-Souffland – « Kerviel : la Société Générale renonce à ses 4,9 milliards » – Le Figaro – 7 octobre 2010
(13) – Jérôme Kerviel – L’engrenage : mémoires d’un trader – Flammarion – 2010
(14) – Mélanie Delattre – « Bouton ne voulait rien demander à Kerviel » – Le Point.fr – 14 octobre 2010
(15)  – Bruna Basini – « L’Oréal paie l’affaire Bettencourt » – Le Journal du Dimanche – 10 octobre 2010
(16) – Hugues Le Bret – La semaine où Jérôme Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial – Journal intime d’un banquier – Les Arènes – 2010
(17)  – Flore de Bodman, Irène Inschaupé et Sylvie Hattemer-Lefevre – « L’affaire Kerviel poursuit la Société Générale » – Challenges – 14 octobre 2010

Lectures complémentaires

– Sur l’analyse du jugement : Valérie de Senneville – « Kerviel : les raisons d’un verdict implacable » – Les Echos – 7 octobre 2010
– Sur la stratégie de Kerviel (accès payant) : Pascale Robert-Diard – « Jérôme Kerviel, l’abus de confiance » – Le Monde – 7 octobre 2010
– Sur le risque bancaire : le point de vue de deux experts, Nicolas Bouleau et Jean-Michel Beacco – « Attention, un Kerviel peut en cacher un autre » – Les Echos – 8 octobre 2010
– Sur la somme de 1,7 milliards récupérée : l’article explicatif de Catherine Maussion – « Socgen : 1,7 milliard du fisc pour se consoler de Kerviel » – Libération – 11 octobre 2010
– Sur la gestion de la crise Kerviel, lire le livre d’Hugues Le Bret – La semaine où Jérôme Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial – Journal intime d’un banquier – Les Arènes – 2010

Sur le même sujet dans le Blog du Communicant 2.0

– « Exclusif : la conseillère com’ de Jérôme Kerviel décrypte sa stratégie média » – 7 juin 2010



4 commentaires sur “Kerviel contre Société Générale : Agios éternels ou erreur de la banque ?

  1. isabelle  - 

    J’aime bien vôtre commentaire « souffre d’aucune faille juridique, ni incohérence suspecte. » Non, non, il est juste bourrés d’incohérences et ressemble à du bricolage pour faire rentrer un carrer dans un rond… à part ça, il est impeccable ce jugement….
    I.S

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