Médias sociaux : Les candidats MEDEF passés au banc d’essai

Après une première passe d’armes polémiques sur les réseaux sociaux contre la candidature finalement avortée de Laurence Parisot, sept candidats étaient jusqu’à jeudi 18 avril dans les starting-blocks pour décrocher la présidence du MEDEF le 3 juillet prochain. Grande première : tous ont eu recours aux réseaux sociaux pour cultiver leur influence, partager leurs idées pour le syndicat patronal et tenter d’attirer les votes.

Depuis, deux d’entre eux (Frédéric de Saint Geours et Jean-Claude Volot) ont jeté l’éponge dont un qui s’est officiellement rallié à Pierre Gattaz. Le Blog du Communicant a passé au crible les dispositifs digitaux de chacun. Quels enseignements peut-on en retirer ?

Catégorie « poids lourds »

Dans un récent article du Parisien, trois candidats faisaient office de favoris pour succéder à Laurence Parisot qui a échoué à modifier les statuts du MEDEF pour pouvoir prétendre à un troisième. Ces trois hommes ont tous en commun d’être des routiers chevronnés des arcanes patronales et à ce titre pas forcément enclins à investir sur un nouveau mode de communication : les médias sociaux. Pourtant, aucun d’entre eux n’a décidé de faire l’impasse sur l’influence numérique.

Frédéric de Saint-Geours

@fsg2013

Profil express : Actuellement à la tête de la puissante UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), Frédéric Saint-Geours appartient depuis longtemps au gotha patronal. Enarque de formation et connu pour une inclinaison plutôt vers la gauche modérée, il a également été numéro deux du constructeur automobile PSA. Habitué des interventions médiatiques, marié de surcroît à une journaliste mais longtemps en retrait du Web 2.0, le candidat a débarqué avec une stratégie digitale très pro suite à l’annonce quasi concomitante de sa candidature. Huit jours après son premier tweet, il se retire de la compétition électorale. Continuera-t-il pour autant l’aventure des réseaux sociaux ?

Inventaire digital :

  • Twitter : @fsg2013 – 1er tweet le 10 avril 2013 – 180 abonnés – 109 abonnements – 29 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : une majorité de tweets sur l’agenda médiatique de Frédéric Saint-Geours et des slogans de campagne comme « Il faut un gouvernement commando anti-crise ». Quelques « RT » en plus de ses propres tweets et bonne réactivité. A peine m’étais-je abonné au fil que Frédéric de Saint-Geours s’est mis à me suivre ! Très fair-play, il a en tout cas souhaité bonne chance à chacun de 5 candidats encore en lice d’ici le 3 juillet prochain.
  • Site Web : www.fsg2013.fr – Lancé en même temps que le fil Twitter, le site est sobre. Il épouse plus l’aspect d’un blog de campagne qui reprend plus en profondeur les déclarations et les interventions dans la presse du candidat. Avec volontiers un recours à la vidéo. Le flux des publications est régulier mais l’interactivité faible avec aucun commentaire à ce jour.
  • Autres réseaux : Frédéric de Saint-Geours n’est nulle part ailleurs sur les réseaux sociaux, pas même sur Linkedin où sont pourtant présents de nombreux profils parmi les 560 votants à l’Assemblée générale du MEDEF.
  • Evaluation : 12/20 – Présence restreinte (et surtout tardive) mais bien coordonnée à travers deux espaces clairement identifiés et homogènes. Le contenu mériterait d’être plus étoffé et plus personnalisé (beaucoup de reprise de dépêches AFP par exemple et de lettres formelles).

Pierre Gattaz

@PierreGattaz

Profil express : Le nom de Gattaz est indissociable de l’histoire du syndicalisme patronal. Yvon, le père de Pierre Gattaz, fut le leader du CNPF, ancêtre du MEDEF dans les années 80. Le fils tente donc de reprendre le flambeau paternel en plaçant sa candidature sous le signe de l’entrepreneuriat et de la proximité avec le terrain. Président du Groupement des fédérations industrielles (GFI) et de la FIEEC, il dirige également l’entreprise familiale, Radiall qui conçoit et fabrique des équipements électroniques.

Inventaire digital :

  • Twitter : @PierreGattaz – 1er tweet le 1er février 2013 – 506 abonnés – 33 abonnements – 89 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Les tweets émis par Pierre Gattaz sont variés. Il alterne des messages très militants (dont ceux du GFI Industrie qu’il préside) avec des informations factuelles (chiffres clés économiques), des articles de presse et son agenda de candidat. Il s’autorise également quelques notes plus personnelles et des remarques sur ses rencontres avec les fédérations mais aussi des dirigeants politiques comme avec Pierre Moscovici. Il a salué le ralliement de Jean-Claude Volot en sa faveur mais ne pipe mot sur le retrait de Frédéric de Saint-Geours. A noter également l’existence du compte @EquipeGattaz qui reste confidentiel en termes d’impact.
  • Site Web : www.pierregattaz.fr  – Assez étonnamment, l’adresse du site n’est nullement mentionnée sur le compte Twitter de Pierre Gattaz. En dépit d’un design rustique, le site se positionne d’emblée comme un outil de combat électoral dynamique avec mise en avant prééminente des photos du candidat, de ses déplacements sur le terrain, de ses prises de position et de ses interventions dans les médias. En revanche, aucune interactivité disponible (hormis la page Contact) : il est impossible de déposer des commentaires sur les articles. Tout juste peut-on partager ceux-ci sur Twitter, Facebook et Google +.
  • Autres réseaux : Pierre Gattaz dispose d’un profil Linkedin à jour et correctement rempli. Néanmoins, on devine que son usage demeure succinct. Le compte n’affiche que 185 connections professionnelles. Paradoxal pour un leader d’opinion expérimenté. De même, il ne mentionne à aucun endroit son fil Twitter et son site Web. Dommage de se priver de synergies de contenus et d’interactions potentielles.
  • Evaluation : 12/20 – Le ton est plutôt authentique et direct sur Twitter et le site Internet. En revanche, la présence numérique de Pierre Gattaz pêche par une absence de synchronisation entre les différents espaces numériques investis. Ce qui limite d’autant la viralisation des messages. De même, l’interactivité est très limitée. Paradoxal pour un candidat qui a fait de la proximité terrain, un de ses principaux arguments de campagne.

Patrick Bernasconi

@Bernasconi_P

Profil express : Longtemps dans l’ombre de Laurence Parisot, l’homme s’est déclaré après le retrait de son ex-patronne. Président de la Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP) et patron de sa PME familiale de BTP, Patrick Bernasconi est sans conteste un candidat chevronné sur le terrain syndical. Sans doute moins médiatique que les deux autres favoris de l’élection, il n’entend pas moins occuper le terrain et faire ardemment valoir sa longue expérience acquise au sein des instances du MEDEF.

Inventaire digital :

  • Twitter : @Bernasconi_P – 1er tweet le 20 décembre 2012 – 357 abonnés – 101 abonnements – 50 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Par rapport aux deux têtes d’affiche précédentes, Patrick Bernasconi n’hésite pas à converser à plusieurs reprises avec des twittos même si cela reste bref. Pour le reste, il demeure d’un grand classicisme dans ses tweets : agenda, rendez-vous médiatiques et propositions de campagne. A noter toutefois que la teneur des tweets est un peu décousue et touche divers sujets. Le rythme s’est également ralenti depuis le 3 avril, date de l’annonce de sa candidature relayée sur Twitter.
  • Site Web : http://www.patrick-bernasconi.fr/  – A l’instar de ses homologues précédents, le site de Patrick Bernasconi mise sur un style sans fioritures où en un clin d’œil, les contenus disponibles sont repérables. A noter une invitation bien mise en avant à poser des questions au candidat. Toutefois, l’interactivité du site est à tempérer avec l’absence de possibilité de laisser des commentaires sur les billets publiés. Billets de surcroît très peu personnels et surtout constitués de reprises d’articles et d’interviews sur et avec Patrick Bernasconi.
  • Autres réseaux : Patrick Bernasconi a fait le choix de se cantonner à un compte Twitter et un site Web. Lesquels se mentionnent mutuellement. Ailleurs, le candidat est totalement absent, y compris de Linkedin.
  • Evaluation : 10/20 – La présence numérique est cohérente mais manque néanmoins d’aspérité et de « chair ». En dépit de quelques efforts notables d’interaction sur Twitter notamment, les outils digitaux du candidat sont un peu ternes et ne suscitent guère l’engagement auprès des internautes.

Catégorie « outsiders »

Depuis l’abandon de Jean-Claude Volot, ils ne sont plus que trois à disputer la présidence aux têtes d’affiche désignées par les chroniqueurs politiques et économiques. Point commun de ce trio de challengers : une moyenne d’âge autour de 46 ans là où le triumvirat des « poids lourds » affiche un âge moyen autour de 56 ans. Cette « jeunesse » témoigne-t-elle d’une approche plus incisive envers les médias sociaux ?

Geoffroy Roux de Bézieux

@GeoffroyRDB

Profil express : Au baromètre de la notoriété médiatique, Geoffroy Roux de Bézieux est loin d’être un outsider. Depuis plusieurs années, il est régulièrement convié sur les plateaux de télévision après avoir commis un retentissant et iconoclaste essai intitulé « Salauds de patrons ! » et paru en 2007. Le sémillant dirigeant d’OMEA Telecom (dont Virgin Mobile) et vice-président de la Fédération française des Télécoms n’a dès lors jamais cessé de s’exprimer à haute voix et souvent avec beaucoup d’indépendance. Suffisant pour attirer les votes des adhérents du MEDEF ?

Inventaire digital :

  • Twitter : @GeoffroyRDB – 1er tweet le 21 février 2013 – 1675 abonnés – 220 abonnements – 266 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Incontestablement, Geoffroy Roux de Bézieux manie Twitter à la perfection et connaît les codes avec un usage malin des hashtags et autres spécificités du réseau. De même, ses citations témoignent d’un vrai engagement de sa part. Il n’hésite pas ponctuellement à répondre ou interpeler des journalistes ou même la secrétaire d’Etat, Fleur Pellerin. En revanche, son fil manque un peu de « RT » de contenus tiers. Du coup, celui-ci est souvent autocentré sur son agenda, ses interviews et ses soutiens. Attention à l’excès égotique !
  • Site Web : www.entreprenonslavenir.fr  – A l’instar du compter Twitter, le site est également focalisé sur la personne de Geoffroy Roux de Bézieux. La navigation et le design sont plaisants et très faciles à appréhender. Pour un dirigeant qui a coutume d’être plus décapant dans ses propos, les contenus du site laissent un peu sur leur fin avec une majorité d’interviews et de petites phrases mais pas de tribunes ou de réflexions plus poussées. Points négatifs : partage des articles uniquement possible sur Twitter et pas de dépôt de commentaires mais un formulaire de contact.
  • Autres réseaux : C’est sur Facebook qu’on retrouve trace de Geoffroy Roux de Bézieux avec une page qui n’est en fait qu’une bio résumée de la page Wikipedia. 147 « likes » au compteur. Plus surprenant pour un patron moderne et issu des télécoms : aucune présence sur Linkedin !
  • Evaluation : 14/20 – L’articulation entre compte Twitter et site personnel est très bien gérée. La fréquence de mise à jour est bonne mais les contenus pêchent un peu par manque d’aspérité de la part d’une figure patronale qui avait habitué à un ton plus direct et débridé. Dommage de ne pas instiller un peu plus de punch dont est coutumier Geoffroy Roux de Bézieux.

Thibault Lanxade

@LanxadeT

Profil express : C’est le benjamin de tous les candidats mais pas le moins actif. PDG d’Aqoba, opérateur de paiement, il s’est rapidement posé en trublion de la campagne en n’hésitant pas à moquer ouvertement Laurence Parisot lorsque celle-ci tentait de faire adopter une modification des statuts du MEDEF pour favoriser une candidature à un 3ème mandat (lire cet article du Blog du Communicant à ce propos).

Inventaire digital :

  • Twitter : @LanxadeT – 1er tweet le 7 août 2012 (mais le 1er octobre marque vraiment le début de l’activité du compte) – 1147 abonnés – 1311 abonnements – 839 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Pas de doute ! Thibault Lanxade est pleinement imprégné de la culture Twitter et manipule son compte avec dextérité. Il alterne de façon habile des tweets sur ses déclarations et ses activités de candidat avec des partages d’articles de presse, de chiffres symptomatiques. L’ensemble étant toujours très cohérent avec sa vision programmatique. De même, il engage très fréquemment la conversation avec d’autres twittos, y compris un opposant de gauche comme Gérard Filoche. Il retweete également ses propres compétiteurs à l’élection lorsque le propos lui plaît ! Enfin, il dispose même d’un autre compte de soutien, @TeamLanxade, mais qui est nettement moins actif et fréquenté.
  • Site Web : www.thibaultlanxade.com   – Le site de Thibault Lanxade est en réalité un blog où le candidat consigne différentes réflexions sur le monde de l’entreprise et l’actualité économique tout en partageant ses engagements de candidat à la présidence du MEDEF. Ce blog est largement antérieur à la candidature du PDG d’Aqoba puisque les premiers billets publiés datent de juin 2006. L’interactivité offerte est très satisfaisant même si le blog n’enregistre quasiment aucun commentaire de lecteur. En revanche, le blog valorise peu le fil Twitter correspondant.
  • Autres réseaux : Par sa présence astucieusement disséminée, Thibault Lanxade confirme qu’il est un dirigeant qui a bien intégré les réseaux sociaux. Son profil Linkedin compte plus de 500 connexions professionnelles bien que le CV soit quelque peu succinct. Mais là où il se distingue avec une vraie originalité, c’est le site TumblR qu’il a ouvert depuis 1 mois pour raconter en photos les coulisses de sa campagne. C’est drôle et énergique.
  • Evaluation : 17/20 – Bien que son ratio abonnés/comptes suivis ne soit pas vraiment dans la norme moyenne de Twitter, Thibault Lanxade est une personnalité dont l’influence numérique est très bien gérée et animée. On devine une authenticité non feinte à la lecture des contenus diffusés. Ce qui rend ce profil particulièrement agréable à suivre.

Hervé Lambel

@HerveLambel

Profil express : Fondateur d’une société de services aux entreprises, Hervé Lambel est régulièrement oublié dans les médias. Il fut pourtant l’un des premiers à se déclarer candidat. Cette discrétion médiatique n’est en revanche nullement à l’aune de sa présence digitale extrêmement bien articulée où il peut développer ses idées visant à porter la voix des très petites entreprises.

Inventaire digital :

  • Twitter : @HerveLambel – 1er tweet antérieur à l’été 2012 – 539 abonnés – 401 abonnements – 6708 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Comme ses homologues, Hervé Lambel alterne citations, commentaires et partage d’articles et de faits d’actualité. En revanche, il se distingue par un art consommé de la conversation avec les twittos. La grande majorité de ses tweets (d’où le volume important émis) est constitué de dialogues avec diverses personnes (journalistes, acteurs du monde patronal, internautes, etc). Autre point sympathique de ce compte très incarné : Hervé Lambel remercie régulièrement des twittos pour les RT effectués et souhaite le Twelcome aux nouveaux abonnés (y compris envers l’auteur de ces lignes !).
  • Site Web : www.herve-lambel.fr   – Ouvert en août 2012, le site est avant tout un blog tenu à jour avec une cadence de métronome. Le design et l’ergonomie sont remarquablement bien conçus bien que l’ensemble soit légèrement austère. Les autres espaces sociaux sont clairement indiqués sur la page d’accueil pour maximiser les synergies. Enfin, les internautes peuvent déposer des commentaires auquel Hervé Lambel prend soin de répondre rapidement.
  • Autres réseaux : Hervé Lambel dispose d’un profil Linkedin très bien renseigné et disposant de 348 connexions professionnelles. Il se sert également d’une page Facebook qui rassemble 450 amis avec des billets régulièrement commentés.
  • Evaluation : 15/20 – Hervé Lambel fait preuve d’une belle maîtrise des réseaux sociaux avec une présence régulière et un sens avéré de l’interaction. Peut-être peut-on regretter un léger manque de « fantaisie » dans les contenus mis en ligne par le candidat. Ces dernier sont intéressants, argumentés mais parfois un peu doctes. Une petite touche d’humour ou de pique critique un peu plus poussée aiderait sûrement à rehausser l’intérêt. Néanmoins, Hervé Lambel n’a pas à rougir de sa stratégie digitale qui est bien rôdée.

Jean-Claude Volot

@JeanClaudeVolot

Profil express : Président de Dedienne Aerospace et président de l’APCE (Agence pour la création d’entreprises), Jean-Claude Volot vient de se retirer de la course à la future présidence du MEDEF et d’accorder son soutien à Pierre Gattaz. Avant de signifier son retrait, celui qui se définissait comme candidat des petits patrons a beaucoup ferraillé contre Laurence Parisot. Y compris sur les réseaux sociaux !

Inventaire digital :

  • Twitter : @JeanClaudeVolot – 1er tweet le 8 mars 2013 – 302 abonnés – 604 abonnements – 38 tweets (au 19 avril)
  • Tonalité du compte : Jean-Claude Volot tweete peu mais il tweete fort ! Laurence Parisot a eu droit à quelques-unes de ses banderilles avant que ce ne soit plus récemment Frédéric de Saint-Geours ! S’il est une chose qu’on remarque aussitôt sur le fil de ce patron virulent, c’est le ton sans gants pour asséner ses convictions. Même la secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Nicole Bricq a bénéficié d’un traitement particulièrement offensif. A part ces tweets enflammés, Jean-Claude Volot n’est pas dans une démarche calendaire ou de promotion de ses activités.
  • Site Web : Jean-Claude Volot ne dispose pas de site Web. Un choix qui peut laisser supposer que sa candidature était surtout et d’abord un combat à durée déterminée contre le système Parisot. D’où un unique compte Twitter pour tacler celle qui voulait modifier les règles du jeu électoral du MEDEF.
  • Autres réseaux : Jean-Claude Volot a bien créé un profil Linkedin (à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme) mais celui-ci est totalement vide et n’enregistre qu’1 connexion !
  • Evaluation : 8/20 – Les réseaux sociaux ne semblent clairement pas être la tasse de thé de Jean-Claude Volot. On peut toutefois lui reconnaître un ton franc et massif sur son compte Twitter en dépit d’une faible fréquence de tweets. En revanche, lorsqu’il écrit, il y a matière !

Pour aller plus loin

– Pour mieux connaître les patrons qui tweetent, il existe un fil Twitter dédié à suivre : @TweetBosses
Inscrivez-vous à la conférence Media Aces du 11 juin 2013 à Paris sur « Les patrons qui tweetent … et ceux qui ne tweetent pas » qui accueille un plateau exceptionnel : Clara Gaymard (GE France), Françoise Gri (Pierre & Vacances/Center Parcs), Nicolas Bordas (TBWA/BEING), Bruno Witvoet (Unilever France) et Gonzague de Blignières (Equistone Partners)
– Lire le précédent article du Blog du Communicant sur le MEDEF et le Web 2.0 (10 mars 2013)